Des recherches menées par Food & Lipids, KU Leuven Campus Kulak Kortrijk, montrent que les microalgues sont naturellement moins sensibles à l’oxygène que l’huile de poisson. « Les microalgues sont donc une source appropriée d’acides gras oméga-3 à longue chaîne EPA et DHA pour l’enrichissement des aliments », explique la Prof. Dr. Ir. Imogen Foubert.
© KU Leuven
Les acides gras oméga-3 à longue chaîne EPA et DHA présentent différents bienfaits pour la santé. Ils réduisent le risque de maladies cardiovasculaires et sont nécessaires au développement du cerveau du fœtus et des jeunes enfants, indique la professeure Imogen Foubert de Food & Lipids, KU Leuven Campus Kulak Kortrijk. « Malheureusement, la plupart des consommateurs absorbent trop peu de ces acides gras par leur alimentation. » Notre corps ne produit pratiquement pas ces acides gras, ce qui signifie que nous passons à côté de leurs avantages pour la santé. L’apport journalier recommandé (AJR) de ces acides gras est compris entre 140 et 600 milligrammes par jour, selon le pays et l’organisme sanitaire consulté.
© KU Leuven
La façon la plus simple
Le moyen le plus simple de consommer suffisamment d’EPA et de DHA est évident : manger davantage de poisson gras, mais les réserves halieutiques sont trop restreintes pour pouvoir approvisionner tout le monde en poisson gras. Et comme les acides gras oméga-3 présents dans l’huile de poisson sont très sensibles à l’oxygène en raison de leur structure chimique (doubles liaisons), rares sont les produits alimentaires enrichis avec ceux-ci. Il a donc fallu rechercher des sources alternatives adaptées à l’enrichissement des produits alimentaires.
© KU Leuven
Les microalgues comme source
Les chercheurs se sont rapidement penchés sur des microalgues autotrophes, cultivées à partir de CO2 et de lumière du soleil, poursuit Mme Foubert. « Si les poissons gras contiennent de l’EPA et de l’ADH, c’est uniquement parce qu’ils consomment des microalgues, le premier maillon de la chaîne alimentaire marine. » Un avantage important de ces microalgues par rapport à l’huile de poisson et aux microalgues hétérotrophes, cultivées sur une source de carbone organique comme le glucose, réside dans la présence d’antioxydants endogènes : caroténoïdes, polyphénols, phytostérols et certaines vitamines. C’est ce qu’il ressort des recherches doctorales menées par Eline Ryckebosch, de Food & Lipids. Leur stabilité a également été examinée. « Il a été démontré que les caroténoïdes, notamment, empêchent l’oxydation », souligne Mme Foubert. Le principal inconvénient de ces microalgues est actuellement leur coût. La technologie nécessaire à la culture et à la transformation de la biomasse est encore en développement. Selon la professeure, les microalgues contenant des acides gras oméga-3 devraient être sur le marché d’ici quelques années.
Des scientifiques de Gembloux Agro-Bio Tech, faculté de l’Université de Liège, ont mené une étude sur l’influence des paramètres d’extrusion et de la teneur en huile sur les snacks à base de farine de maïs. L’étude a conduit à trois conclusions clés.
« Les entreprises alimentaires choisissent l’eau circulaire quand elle est financièrement plus avantageuse que l’eau ordinaire ou quand elle présente des opportunités d’expansion de la production », expliquent Charlotte Boeckaert et Dirk Halet de VITO Kennispunt Water. Le 14 juillet dernier, le gouvernement flamand a lancé le Blue Deal 2.0.
« Dans le secteur de la viande et de la charcuterie, les consommateurs sont aujourd’hui non seulement à la recherche de saveur, mais aussi de sens. La viande n’est plus un produit anonyme dans l’assiette, mais fait partie d’une histoire plus vaste autour de l’authenticité, l’origine et l’identité », explique Luc De Laet, responsable de De Laet &...
L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) rapporte que les entreprises alimentaires belges ont rappelé un total de 283 produits auprès des consommateurs en 2024. Plus de 70 % de ces rappels étaient liés à des risques chimiques ou microbiologiques. Le système d’autocontrôle rend les entreprises alimentaires elles-mêmes...